Dans l' allégorie de L'Atelier (Vienne, env. 1662-1668), sur le même thème que l'œuvre de Van Mieris au musée de Dresde, Vermeer allia la fixité et le mouvement plus rationnellement que sur un quelconque de ses tableaux précédents. La jeune fille à la couronne de lauriers pose (comme la Peseuse elle a les yeux baissés): elle est donc immobile par définition. Le peintre tourne le dos au spectateur, par conséquent la seule activité perceptible est celle de sa main droite en train de peindre la couronne de lauriers sur la toile. Mais elle est saisie au moment de la pause où le peintre a tourné la tête vers la gauche pour se rendre compte sur son modèle, d'après nature, quel doit être son prochain coup de pinceau. Le peintre de delft france. Il est rare qu'une peinture naturaliste, une composition élaborée et un espace lumineux aient formé un tout aussi cohérent que dans ce tableau. Les détails rendus avec brio peuvent être admirés individuellement sans nuire [... ] 1 2 3 4 5 … pour nos abonnés, l'article se compose de 7 pages Afficher les 4 médias de l'article Écrit par:: conservateur, Amsterdams Historisch Museum, Amsterdam Classification Arts Art et artistes par continents et pays Artistes Artistes d'Europe Artistes d'Europe occidentale Arts Peinture Peintres Peintres européens Peintres européens, xvii e s.
Son orientation vers la peinture vient peut-être […] Lire la suite HOOCH PIETER DE (1629-1684) Écrit par Françoise HEILBRUN • 1 493 mots • 1 média Né à Rotterdam dans un milieu assez humble, mort à Amsterdam, Pieter De Hooch est, comme ses contemporains Vermeer et Gérard Ter Boch, le peintre de l'intimité bourgeoise. Selon Houbraken, il a été formé à Haarlem dans l'atelier de Berchem, avec lequel, à vrai dire, son œuvre a peu en commun. Il loue bientôt ses services à Justus de La Grange, négociant en drap résidant à La Haye, qui le loge et, […] Lire la suite Recevez les offres exclusives Universalis
Celle-ci lui assure un développement inint […] Lire la suite ART (L'art et son objet) - Le faux en art Écrit par Germain BAZIN • 6 714 mots Dans le chapitre « Expert, critique et connaisseur »: […] La détection des contrefaçons exige non seulement une grande expérience, mais un flair particulier qui permet de discerner aussitôt les éléments anormaux d'une œuvre d'art, même si celle-ci apparaît au premier abord digne d'intérêt et conforme à une manière ou à un style connus. Un connaisseur aura l'attention attirée par une usure anormale, obtenue par des moyens mécaniques, une patine suspecte, […] Lire la suite FABRITIUS CAREL (1622-1654) Écrit par Jacques FOUCART • 844 mots Fils d'un maître d'école dénommé Pieter Carelsz, Carel reçut sans doute une première formation de menuisier ou de charpentier si l'on en juge par le surnom de Fabritius ( Faber) qui était déjà accolé à son prénom en 1641, date de son mariage et de son établissement à Amsterdam. Ses frères Barent et Johannes devaient à sa suite adopter le même nom.