» (1) Dans l' Apocalypse, la cour céleste est formée par les « Vivants » et les vingt-quatre « anciens », ils adorent la réalité suprême, Celui qui siège sur le trône, et l'Agneau. (Ap 4-5) (2) ou " en qualité d'esclave " (Une expression qui s'interprète en lisant saint Paul, Rm 6, 19-22). Il s'agit d'un jeu de mot pour s'opposer à l'exclavage du démon. St Louis-Marie Grignion de Montfort, Amour de la Sagesse éternelle, § 225 Et encore: « O Saint-Esprit! Accordez-moi toutes ces grâces et plantez, arrosez et cultivez en mon âme l'aimable Marie, qui est l'Arbre de vie véritable, afin qu'il croisse, qu'il fleurisse et apporte du fruit de vie avec abondance. O Saint-Esprit! Donnez-moi une grande dévotion et un grand penchant vers votre divine Epouse, un grand appui sur son sein maternel et un recours continuel à sa miséricorde, afin qu'en elle vous formiez en moi Jésus- Christ au naturel, grand et puissant, jusqu'à la plénitude de son âge parfait. Ainsi soit-il. » St Louis Marie Grignion de Montfort, Secret de Marie § 67 Lire plus sur saint Louis-Marie Grignion de Montfort
La consécration à Marie est une prière catholique qui est pour les croyants un chemin direct vers le Christ. Saint Louis-Marie Grignon de Monfort, dans son " Traité de la vraie dévotion à Marie", offre aux chrétiens les clés pour comprendre et vivre la prière de consécration à la mère de Dieu. Selon lui, la prière à Marie est moyen le plus rapide et puissant d'accéder au coeur de Jésus! Prière de consécration à la Vierge par saint Louis-Marie Grignon de Monfort « Je vous choisis, aujourd'hui ô Marie, en présence de toute la cour céleste, pour ma Mère et ma Reine. Je vous livre et consacre, en toute soumission et amour, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi, et de tout ce qui m'appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande Gloire de Dieu, dans le temps et l'éternité. Amen. » Marie, mère de Dieu nous permet d'aimer pleinement et véritablement grâce à son coeur Immaculé.
Acte de consécration Saint Louis-Marie Grignion de Montfort La partie essentielle: « Je Vous choisis aujourd'hui, ô Marie, en présence de toute la Cour Céleste, pour ma Mère et ma Reine. Je Vous livre et consacre, en toute soumission et amour, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, Vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m'appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande Gloire de Dieu, dans le temps et l'éternité. Amen. » Le texte complet: « Ô Sagesse éternelle et incarnée! Ô très aimable et adorable Jésus, vrai Dieu et vrai homme, Fils unique du Père Éternel et de Marie, toujours Vierge! Je Vous adore profondément dans le sein et les splendeurs de votre Père, pendant l'éternité, et dans le sein virginal de Marie, votre digne Mère, dans le temps de votre incarnation. Je Vous rends grâce de ce que Vous Vous êtes anéanti Vous-même, en prenant la forme d'un esclave, pour me tirer du cruel esclavage du démon.
« Tant de grâces si évidentes font que nous avons cru être obligés de nous consacrer à la grandeur de Dieu par son Fils rabaissé jusqu'à nous et à ce Fils par sa Mère élevée jusqu'à lui, en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre État, notre couronne et tous nos sujets. Nos mains n'étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter les rendront hosties agréables et c'est chose bien raisonnable qu'ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces. » « Depuis ce vœu, la France a ressenti les effets de cette puissante protection » Ce vœu solennel et la naissance du Dauphin si attendu déclenchèrent une véritable allégresse: « Jamais aucun peuple, dans aucune occasion, n'a montré plus d'allégresse: c'est une grande et sûre preuve d'amour des sujets pour leur roi, quand ils accueillent avec de tels transports d'être gouvernés par sa postérité », a écrit l'ambassadeur protestant de Suède Grotius en septembre 1638.