Bonsoir, Cancer de la thyroïde, leucémie, Alzheimer, Parkinson… Est-ce pour se rassurer sur sa capacité de nuisance que les médias du monde entier aiment à imaginer les pires maladies à Vladimir Poutine? "Ouf, c'est bon, il va bientôt mourir, nous sommes sauvés", semble-t-on lire en filigrane. Le problème est qu'à attendre l'hypothétique trépas du maître du Kremlin, on évite d'agir... Avec, toujours, les Ukrainiens en première ligne de sa furie. Les rumeurs sont aussi nombreuses que les bombes tapissant quotidiennement le sol ukrainien. Selon plusieurs médecins, ces allégations sont donc grandement exagérées. De simples spéculations, alimentées par des oligarques et d'anciens "proches", bien souvent anonymes. "Ce sont des bruits qui courent. Prothèse de pieds. Ces histoires de maladie de Poutine, c'est tous les ans, depuis longtemps. Aucune source officielle ne le confirmera ou ne l'infirmera", expliquait début mai Serguëi Jirnov, ancien espion russe du KGB, à La Dépêche du Midi. Pire, ces rumeurs profiteraient-elles au dictateur russe?
Mais, selon cette revue destinée aux personnes amputées, "le nombre de cliniques de ce type est limité en Ukraine et les chaînes d'approvisionnement imparfaites. " - Sur-mesure - D'après le docteur Stetsenko, l'Ukraine compte une trentaine d'établissements qui fabriquent des prothèses. Sa clinique en produit et en pose environ 300 par an. Malgré les énormes besoins, elle ne pourra sans doute pas accélérer la cadence car, dit-il, chaque prothèse est "personnalisée" pour répondre à la blessure et aux besoins du patient. Ainsi, pour Daviti qui est artilleur, les médecins vont ajouter 15 kilos à son poids, afin que sa future jambe résiste à la charge des armes. "Il me faut une prothèse qui permette de faire toutes les manoeuvres", insiste-t-il, alors qu'on lui présente un pied en carbone et un autre en caoutchouc. Dans une semaine, il reviendra pour obtenir une prothèse temporaire avec laquelle il s'entraînera à marcher. Hallux Valgus : des témoignages ? | Forum Arthrose. Quant à la prothèse définitive, personne ne sait quand elle pourra être posée.
Mais "deux ou trois semaines après, il pourra courir", prédit le docteur Valeri Nebesny, en assurant que 90% des militaires amputés veulent, comme le sergent Scorpion, retourner se battre au plus vite contre les Russes.
600 civils blessés. Pour traiter ceux qui ont été amputés, il faudra "des structures bien équipées en plâtres, en thermoplastique, en four, en meuleuses, entre autres", relève le magazine spécialisé Amplitude. Mais, selon cette revue destinée aux personnes amputées, "le nombre de cliniques de ce type est limité en Ukraine et les chaînes d'approvisionnement imparfaites. " - Sur-mesure - D'après le docteur Stetsenko, l'Ukraine compte une trentaine d'établissements qui fabriquent des prothèses. Sa clinique en produit et en pose environ 300 par an. Malgré les énormes besoins, elle ne pourra sans doute pas accélérer la cadence car, dit-il, chaque prothèse est "personnalisée" pour répondre à la blessure et aux besoins du patient. Roland-Garros: Nadal et Djokovic de plain-pied en huitièmes de finale. Ainsi, pour Daviti qui est artilleur, les médecins vont ajouter 15 kilos à son poids, afin que sa future jambe résiste à la charge des armes. "Il me faut une prothèse qui permette de faire toutes les manoeuvres", insiste-t-il, alors qu'on lui présente un pied en carbone et un autre en caoutchouc.
Kiev (Ukraine) (AFP) - Assis sur un lit dans une petite clinique orthopédique de Kiev, Daviti Souleïmanichvili écoute attentivement les médecins lui expliquer les différentes prothèses susceptibles de remplacer sa jambe gauche, arrachée pendant les combats à Marioupol. Né en Géorgie il y a 43 ans et naturalisé Ukrainien, il fait partie des innombrables soldats amputés depuis le début de la guerre, qui attendent avec impatience un pied ou un bras artificiel. La suite après la publicité Membre du régiment Azov, il était basé à Marioupol, la ville portuaire du Sud que les Russes ont pilonnée pendant trois mois avant de s'en emparer définitivement la semaine dernière. Prothèse de pied des pistes. Au premier rang dans la bataille, ce sergent, connu sous le nom de guerre "Scorpion", a été grièvement blessé le 20 mars, quand un char russe, situé à environ 900 mètres, a tiré dans sa direction. "J'ai reçu des éclats, volé à quatre mètres de distance et un mur m'est tombé dessus", raconte-t-il à l'AFP d'une voix calme. "Quand j'ai voulu me lever, je ne sentais plus ma jambe, ma main était abîmée et il me manquait un doigt. "
Cet article provient directement de l'AFP (Agence France Presse). Plus de détails sur les différentes typologies d'articles publiés sur FranceSoir, en savoir plus → Assis sur un lit dans une petite clinique orthopédique de Kiev, Daviti Souleïmanichvili écoute attentivement les médecins lui expliquer les différentes prothèses susceptibles de remplacer sa jambe gauche, arrachée pendant les combats à Marioupol. Né en Géorgie il y a 43 ans et naturalisé Ukrainien, il fait partie des innombrables soldats amputés depuis le début de la guerre, qui attendent avec impatience un pied ou un bras artificiel. Amputé à Marioupol, "Scorpion" n'attend que sa prothèse pour retourner au front. Membre du régiment Azov, il était basé à Marioupol, la ville portuaire du Sud que les Russes ont pilonnée pendant trois mois avant de s'en emparer définitivement la semaine dernière. Au premier rang dans la bataille, ce sergent, connu sous le nom de guerre "Scorpion", a été grièvement blessé le 20 mars, quand un char russe, situé à environ 900 mètres, a tiré dans sa direction. "J'ai reçu des éclats, volé à quatre mètres de distance et un mur m'est tombé dessus", raconte-t-il à l'AFP d'une voix calme.